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Jacqueline Munro-Lafon Essay Prize 2022

The Jacqueline Munro-Lafon Essay Competition 2022

Following the great success of the inaugural Jacqueline Munro-Lafon Essay Competition in 2021 (see article in The Franco-Scottish Society Bulletin 2020-2021 No.86) which was created to celebrate the 100th birthday of Madame Munro-Lafon, the Franco-Scottish Society of Scotland in partnership with SCILT decided to continue the competition in 2022.  The format was the same as in 2021 and again the inspiration derived from the changes that Jacqueline Munro-Lafon, a long-time member of the Franco-Scottish Society of Scotland experienced in her life and from the changes that she made happen. Taking as a starting point the quote from Greta Thunberg “We must change almost everything in our current societies,” the entrants were asked in 2022 to consider which changes they would like to see and how they would make them happen.

As in 2021 SCILT contacted pupils studying Advanced Higher French in every secondary school across Scotland and organised and administered the competition.  Submissions were received from across the country and extended the reach of the competition with 23 local authority areas, about one third of the total, represented.

The awards ceremony was held by Zoom on 31 May 2022 with opening remarks and announcement of the winner by Lord Brodie, President of the Franco-Scottish Society of Scotland.  The participants were commended on the high quality of their submissions – which had presented a challenging task for the judging panel. Mme Laurence Païs, Consule Générale de France and Directrice de l’Institut Français d’Écosse, and M. Jerome Munro-Lafon participated in the ceremony.

The winners were as follows:

  • Winner: Morven Bayton, Kingussie High School (Highland)
  • Runners-up:
    • Ross McCormick, Hyndland Secondary School (Glasgow)
    • Alice Maxwell, Dalbeattie High School (Dumfries and Galloway)
  • Other finalists:
    • Lucy Brand, Portobello High School (Edinburgh)
    • Jasmine Kieran-Ejimadu, Robert Gordon College (Aberdeen)
    • Carina McDonald, North Berwick High School (East Lothian)

 

The 2022 awards ceremony can be viewed at https://youtu.be/hMr_6Jmcsig

The Jacqueline Munro-Lafon Trophy

JML Trophy

Catherine Hare

General Secretary Franco-Scottish Society of Scotland 2019-2022

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The Jacqueline Munro-Lafon Essay Competition 2022 winning entry by Morven Bayton, Kingussie High School in the Highlands

Contemplez le monde de nos jours: les infos y sont constantes, la consommation est incessante, et le gaspillage est la norme. Le monde de nos jours est obsédé par la vitesse, mais je pense et j’espère, qu’un autre mode de vie est possible, une autre vision de la société qui serait plus durable, aussi bien pour la planète que pour les gens. Je voudrais avoir un rythme de vie plus lent, moins stressant et où les gens seraient en sécurité avec une culture moins rapide. Malheureusement, notre société dépend de la vitesse – par exemple, notre système de transport de stock ne fonctionne pas s’il y a une perturbation. Nous l’avons vu avec l’accident dans le Canal de Suez en mars 2021, qui a provoqué un arrêt presque complet du transport maritime – et les prix des articles essentiels devenus rares ont explosé en l’espace de quelques heures. Si l’on reste dans ce secteur: nous utilisons des gros porteurs pour réduire le temps requis pour le transport de personnes et de marchandises mais ce n’est pas une fin en soi. Si nous transitions vers une économie avec des circuits courts, on pourrait réduire notre gaspillage, car tous les produits seraient appréciés à leur juste valeur. Par ailleurs, il existe en France l’idée que depuis les “Trente Glorieuses” l’innovation et la connaissance sont en déclin, et que la société ne sera plus jamais au même niveau. Et dans un sens, la perspective d’avoir un train de vie plus lent est l’antithèse de cet espoir de retour à un âge d’or. Cependant: une société plus paisible, c’est une société plus écologique, plus efficace et en meilleure santé. Ne vous imaginez pas que je propose de vivre comme les Amish ou en communauté autonome mais plutôt que nous adoptions des petits changements qui auront de grands effets sur le long terme. Il serait souhaitable de déplacer notre attention collective loin de la culture de l’agitation vers un mode de vie et de travail qui est plus en phase avec notre santé: l’épuisement est en effet un fléau, et on peut facilement y remédier – en désactivant les notifications d’email pendant le weekend par exemple. D’un autre côté: nous avons le consumérisme. C’est gratifiant pour les gens qui profitent de la rapidité du marché et ce n’est pas un problème du tout pour ceux qui disposent du pouvoir politique. Mais pour les milliards de personnes qui travaillent dans d’autres secteurs, et les millions d’autres qui souffrent à proximité de décharges à ciel ouvert remplies de produits jetables, c’est une affaire de santé publique. Imaginez maintenant un nouveau monde oú: les infos ne seraient plus un déluge inaudible d’informations, la consommation serait plus responsable et le gaspillage limité. Est-ce un espoir délirant? Je pense que non. Est-ce réalisable au cours de ma vie? Peut être que non. Mais il y a de l’espoir: la pandémie a ouvert nos yeux sur l’impact que le capitalisme a sur notre société, notre planète et notre santé, et il est temps que les choses changent.